LE JOURNAL LE RAVI PARTENAIRE DE L’EXPOSITION « LE F.N. AU BOUT DU CRAYON : CARICATURES, DESSINS DE PRESSE ET LIBERTE D’EXPRESSION »
Le Crayon : – Quand est né Le Ravi ? Qui est à l’origine de sa création ?
Michel Gairaud : – Le Ravi a été fondé en 2003 par, à l’origine, des citoyennes et citoyens, frustrés à la lecture de la presse régionale, estimant nécessaire de défendre une presse locale indépendante et irrévérencieuse. L’irrévérence est pour nous un objectif : celui de se tenir à distance de toutes les formes de pouvoir, économique, politique ou religieux. Le Ravi cherche à renouer avec les fondamentaux du journalisme, quelque peu malmenés dans la presse « meanstream » : l’enquête, le reportage, un travail de fond dans la durée… L’irrévérence c’est aussi, pour nous, le choix d’illustrer le journal uniquement avec du dessin de presse.
Le Crayon : – Le Ravi pour les provençaux est un santon des crèches de Noël. Pourquoi avoir choisi ce nom ?
Michel Gairaud : – Le titre « le Ravi » est effectivement un clin d’œil à un santon de la crèche provençale. C’est un peu l’idiot du village, un grand et éternel enfant, capable, peut-être, de dire les choses avec plus de franchise sans se censurer. Et puis il a toujours les bras levés. Du coup, le notre c’est « le Ravi, le mensuel régional qui ne baisse jamais les bras » !
Le Crayon : – Quel est votre rythme de parution et quelle est votre ambition en terme de couverture géographique ?
Michel Gairaud : – Nous sommes un mensuel à vocation régionale. Nous nous préoccupons donc prioritairement de l’actualité et de tous les enjeux concernant la Provence Alpes Côte-d’Azur. Pour autant, pour nous, s’intéresser au local ce n’est pas privilégier les histoires de clochers, c’est rechercher les enjeux commun à ce grand territoire de 5 millions d’habitants. Nous n’avons pas, comme la presse quotidienne régionale, plusieurs éditions ciblant des localités précises. Nous nous adressons à la fois à des gens qui habitent Marseille, Nice, Toulon, Avignon, ou les petites communes de Paca. Et puis, pour nous, revendiquer un ancrage local, ce n’est pas délimiter des frontières pour ne surtout pas en sortir ni y laisser entrer personnes. Nous proposons ainsi tous les mois une page où nous nous intéressons à nos voisins méditerranéens (Italie, Maghreb, Espagne…).
Le Crayon : – Quel est votre tirage et comment se fait la distribution du Ravi ?
Michel Gairaud : – Nous tirons à 5000 exemplaires. Le journal est diffusé chez les marchands de journaux dans les Bouches-du-Rhône, le Var, le Vaucluse, les Alpes-de-Haute-Provence et les Hautes Alpes. Scoop : en mars, nous serons à nouveau diffusés dans les Alpes-Maritimes après plusieurs années d’interruption ! Nous étions très malheureux de ne plus être dans les kiosques du « 06 » alors que nous n’avons jamais cessé de publier des enquêtes et des reportages sur ce département. Le Ravi est aussi disponible par abonnement partout en France. Beaucoup de gens attachés à la région, à la presse indépendante ou satirique nous lisent d’un peu partout. Nous avons aussi un site, le www.leravi.org, consulté par plus de 30 000 internautes chaque mois.
Le Crayon : – Vous avez il y a quelques temps été placé en redressement judiciaire. Quelle est la situation actuelle du Journal ?
Michel Gairaud : – Fin 2014, nous avons en effet déposé le bilan suite à une addition de difficultés. L’année 2016, de triste mémoire avec l’attentat contre Charlie Hebdo, nous a permis de redresser le cap suite à une forte mobilisation de nos lecteurs, d’artistes et d’acteurs culturels notamment. Rappelons, notamment, un grand concert de soutien à Marseille, aux Docks des Suds, avec notamment Imhotep d’IAM, les Chinese Man… Ou encore l’aide bénévole de Christian Philibert, l’auteur des Quatre saisons d’Espigoule, réalisant un clip pour le Ravi diffusé gratuitement dans les cinémas de la région. Début 2017, nous avons réglé l’essentiel de nos dettes. Le journal est en « consolidation ». Nous nous développons à nouveau même si notre situation, comme celle de toute la presse, reste fragile. Mais nous n’avons toujours pas assez d’abonnés pour être vraiment tranquilles !
Le Crayon : – En quoi le Ravi est-il différent des autres journaux en PACA ?
Michel Gairaud : – Vaste question ! Nous sommes différents au regard, nous l’espérons, de notre « irrévérence » comme expliqué plus haut. C’est aux lecteurs de juger mais nous essayons de conjuguer humour et rigueur journalistique, convictions et capacité de rendre compte de la complexité des enjeux, de la pluralité des points de vue et des situations. Nous ne nous définissons pas comme un journal d’opinion. Le Ravi ne donne pas de consignes de vote, n’est pas lié à une organisation politique ou syndicale. Mais nous ne croyons pas à la « neutralité » journalistique. Nous observons, par exemple, que le Front national relève toujours du champ de l’extrême droite, de part son histoire, ses méthodes, ses objectifs. Et nous l’écrivons.
Nous avons des convictions, des préoccupations concernant la justice sociale, les enjeux environnementaux, la nécessité de renouveler la démocratie locale, celle de faire de la « participation » citoyenne autre chose qu’un slogan. Le fil conducteur de notre ligne éditoriale est de décrypter le fonctionnement et les dysfonctionnements de la démocratie locale. Et il y a du travail !
Le Crayon : – Votre slogan « On n’achète pas un journal libre, on finance son indépendance. » Le Ravi est-il un journal indépendant ? Pour un journal comme le Ravi quels sont les moyens de cette indépendance ?
Michel Gairaud : – On est toujours dépendant de quelque chose mais mieux vaut dépendre de ses lecteurs ! Le problème c’est que nos faibles ressources nous privent des moyens marketings classiques nécessaires pour avoir plus de visibilité dans notre société du spectacle. La clef, pour nous, c’est de convaincre plus de gens, qui nous lisent occasionnellement chez les marchands de journaux ou qui consultent gratuitement nos archives en ligne, de s’abonner.
Le drame de Charlie, les succès électoraux du Front national, a un peu réveillé les gens : la liberté d’expression n’est pas un bien définitivement acquis et informer, s’informer, a un coût. La gratuité de l’info en ligne est une illusion ! La presse, les autoroutes de l’information sur Internet, appartiennent à des grands groupes industriels, financiers ou à des affairistes comme Bernard Tapie.
Nous vendons environ 2000 exemplaires par mois. Il faudrait atteindre les 5000 ventes pour conforter notre petite équipe de 5 journalistes permanents, d’une douzaine de dessinateurs réguliers et de nombreux collaborateurs plus ponctuels. 5000 personnes à comparer aux 5 millions d’habitants de Paca… En attendant d’atteindre cet objectif, nous diversifions nos ressources pour garantir notre indépendance : du bénévolat, un peu de pub, l’aide de fondations sur des projets de journalismes participatifs (comme la fondation Abbé Pierre par exemple), un peu de soutien de certaines collectivités locales, de l’Etat depuis peu… Seuls les abonnements nous confortent durablement.
Le Crayon : – Quelles pourraient être les réformes juridiques pour redonner plus d’indépendance et de liberté à la presse papier ?
Michel Gairaud : – La presse papier a des problématiques spécifiques mais la presse en ligne, les radios ou les télévisions rencontrent des difficultés souvent identiques. Le problème numéro un est la concentration des médias dans les mains de groupes dont la finalité est soit d’enrichir des actionnaires, soit de servir d’outil de lobby pour leurs propriétaires. Il est possible de voter des lois anti-concentration mais il faut une volonté politique ce qui n’a pas été le cas ces dernières années malgré les alternances de gouvernement. Par ailleurs les aides à la presse sont légitimes, à moins de considérer que seul le marché et ses « lois » ont le droit de vie ou de mort sur la presse qui est pourtant l’un des piliers de la vie démocratique. Mais ces aides à la presse sont distribuées en dépit du bon sens. Elles bénéficient aux plus riches, à des titres purement commerciaux et aux grands monopoles médiatiques. Un exemple : le gouvernement a fait un petit pas intéressant en créant en 2016 un fond de soutien aux médias « d’information sociale et de proximité » comme le Ravi. Ce fond a été doté de 1.5 million pour toute la France. Au même moment, 1.5 milliards est versé au bénéfice des grands groupes médiatiques. Ceux qui ont le plus besoin doivent donc se contenter des miettes. Il serait bon aussi de privilégier les titres non commerciaux dans le circuit de distribution de la presse…
Le Crayon : – La place de la pub dans le Ravi ?
Michel Gairaud : – Nous en acceptons au cas par cas pour diversifier nos ressources. En 2015 et 2016, le Mucem a annoncé régulièrement dans nos colonnes. Nous avons aussi, un temps, accepté des publicités institutionnelles d’intérêt général et culturel en refusant toutes les annonces avec le nom ou la photographie d’un élu ! Mais le Ravi n’est pas formaté pour la pub. Nous n’intéressons pas les annonceurs et nous n’aimons pas beaucoup les campagnes des « communiquants », souvent abêtissantes !
Le Crayon : – Quel est le rôle de l’association La tchatche ? Peut-on dire que Le Ravi est un média citoyen ?
Michel Gairaud : – L’association la Tchatche, à laquelle tous les lecteurs peuvent adhérer, est celle qui salarie les journalistes du Ravi, qui garantie la liberté de la rédaction. Elle est gérée bénévolement. C’est une des clefs de notre indépendance.
Le caractère « désintéressé » de la gestion de l’association est l’un des indicateurs, en effet, de la « citoyenneté » de notre média. Un média citoyen, et nous en sommes, est aussi celui qui s’investit dans le début public en inventant des dispositifs de participations dont nous parlerons plus loin.
Le Crayon : – Quels sont vos liens avec « Médias Citoyens » ou encore la Coordination Permanente des Médias Libres » (CPML) ?
Michel Gairaud : – Nous avons co-fondé l’association « médias citoyen Paca », en nous inspirant d’une association Rhône-alpine à l’objet similaire, dans laquelle on retrouve la « presse pas pareille » comme le Ravi, des radios associatives, du web citoyen, des télévisions participatives. Nous sommes aussi co-fondateur de la CPML, un réseau plus informel à l’échelle nationale qui se réunit chaque année à Meymac en Corrèze. L’objectif de tout çà est de mieux s’entendre pour mieux se faire entendre. Entre nous, nous ne sommes pas des concurrents mais des alliés pour mutualiser des idées, des moyens… Tous ces soi-disant « petits médias » touchent déjà des centaines de milliers de personnes. Le travaille aussi en partenariat avec des médias indépendants aux moyens plus importants comme Mediapart pour ne citer que le plus identifié…
Le Crayon : – Le problème de pluralisme est-il plus aigu au niveau de la presse régionale, notamment en PACA, qu’au niveau national ?
Michel Gairaud : – A l’échelle régionale, comme expliqué au début de cet entretien, les effets d’appauvrissement du pluralisme et de monopole sont amplifiés en effet. Et il y a autre chose : pour un journaliste local il est très difficile de résister aux pressions des barons politiques locaux, Monsieur le maire, Monsieur le président du Conseil départemental, Monsieur le député…
Le Crayon : – Vous avez participé à plusieurs événements en Tunisie, mais aussi au Maroc ou encore en Algérie. Pourquoi ces liens privilégiés avec le Maghreb ?
Michel Gairaud : – C’est lié à notre conception ouverte de l’identité régionale. Certains rêvent de verrouiller nos portes. Face à cette réaction de repli, cela nous donne plutôt envie d’ouvrir en grand les fenêtres ! Les provençaux et français d’origine maghrébines sont nombreux en Paca : c’est une chance pour notre région. Il est logique que sa diversité se reflète dans nos colonnes. Mais nous appliquons la même ligne éditoriales « irrévérencieuse » à nos articles « méditerranéens » : en documentant ce qui dysfonctionne chez nos voisins qui vivent souvent sous des régimes autocratiques et où l’obscurantisme religieux s’oppose aux aspirations démocratiques qui se sont exprimées lors du printemps arabe.
Le Crayon : – En quoi consistent les ateliers de journalisme que Le Ravi met en place à Marseille ?
Michel Gairaud : – A Marseille, en effet, mais aussi à Avignon. Et nous projetons d’étendre en 2017 nos projets de journalisme participatifs à Toulon ou à Nice. Concrètement on se pose quelque part, dans un centre social partenaire par exemple, avec un groupe d’habitant d’un de nos quartiers populaires, ceux dont les médias ne parlent que quand s’y déroule un fait divers. Et, avec ce groupe, que l’on initie rapidement à des techniques journalistiques, nous déterminons ensemble des sujets puis réalisons de petites enquêtes et reportages publiés dans des suppléments diffusés avec le journal. Cette année, nous faisons évoluer le dispositif en profitant de la période des élections : désormais, nous allons publier le produit de ces ateliers tous les mois dans le Ravi afin de faire entendre la voix des quartiers populaires, riche d’une expertise citoyenne insoupçonnée. Parce qu’il ne s’agit pas de parler à la place des gens mais de donner plus d’ampleur à la parole des gens, nous montons à chaque fois ces projets en partenariat avec des médias implantés dans les quartiers.
Le Crayon : – Dans un même ordre d’idée quels sont vos liens avec les collèges et lycées ?
Michel Gairaud : – Nous intervenons régulièrement en milieu scolaire, parfois simplement une ou deux heures, parfois pour un cycle plus complet, afin de partager avec les jeunes notre expérience, pour les initier aussi à la fabrique de l’information, les aider à devenir des lecteurs, auditeurs et spectateurs moins passifs. Nous parlons avec eux aussi de dessins de presse, parfois en présence de dessinateurs.
Le Crayon : – Vous donnez au dessin une place très importante dans Le Ravi ? Pourquoi ce choix ?
Michel Gairaud : – On ne déteste pas la photographie mais on adore le dessin ! Surtout, comme je vous l’ai expliqué plus haut, le dessin de presse correspond à notre conception « irrévérencieuse » du journalisme. Observez les journaux, la presse quotidienne régionale ou nationale par exemple. Passé le déferlement d’hommages suite au massacre de la rédaction de Charlie Hebdo, tout est presque redevenu à la normale ;
Le dessin de presse s’est à nouveau fait très rare. C’est logique : la présence ou l’absence du dessin de presse est un indicateur de la liberté de ton ou du formatage de la presse. Un dessin de presse est « clivant » : on adore ou on déteste… Or la presse sous contrôle des communicants déteste tout ce qui « clive ». Très dépendante de la publicité et des « donneurs d’ordre », du pouvoir économique ou politique, cherche à fédérer le plus grand nombre de lecteurs possibles en lissant ses contenus…
Dans le Ravi, lorsqu’on commence à se prendre trop au sérieux, lorsqu’on devient peut-être un peu trop prudent, les dessinateurs nous remettent souvent dans le droit chemin. Et puis, l’époque est dure, les motifs à s’inquiéter ou à s’indigner sont nombreux : un bon éclat de rire est parfois salutaire !
Le Crayon : – Pour les dessinateurs, comment s’opèrent vos choix ?
Michel Gairaud : – Le premier choix, le plus essentiel, c’est celui de travailler ensemble. Les dessinateurs qui dessinent dans le Ravi le font parce qu’ils apprécient notre ligne éditoriale, pas par appât du gain vue le montant de leur rémunération.
Et nous aimons l’univers, l’humour, le trait, des dessinateurs qui travaillent avec nous. Le choix c’est de créer des liens durables et réguliers avec un petit cercle de dessinateurs, une douzaine, qui se renouvèle lentement : c’est ce qui donne une personnalité forte au journal. Après, concernant la sélection de chaque dessin, cela dépend de la façon de procéder et de la personnalité des dessinateurs. Certains aiment proposer des esquisses, d’autres plusieurs dessins pour qu’on en sélectionne un… Nous n’avons pas d’interdits…
Le Crayon : – Quels sont vos liens avec le FIDEP ?
Michel Gairaud : – Ils sont informels mais nombreux :
Fathy dessine, plus ou moins régulièrement, dans nos colonnes depuis la création du journal.
Le Ravi était même co-organisateur des premiers rendez-vous qui ont précédé la naissance du festival international du dessin de presse, de la caricature et de la satire de l’Estaque.
De nombreux dessinateurs du Ravi ne manquent aucune édition…
Le Crayon : – Le Ravi est partenaire du projet en cours de l’exposition « le F.N. au bout du Crayon » qui réunira des dessins de presse sur le Front National. Pouvez-vous nous parler des enquêtes menées par le Journal sur le parti de Marine Le Pen ou sur ses amis de la ligue du Sud ?
Michel Gairaud : – J’ai expliqué plus haut nos rapports avec le FN : nous appliquons à son encontre la même rigueur journalistique et la même méthodologie professionnelle que pour les autres partis, nous documentons la façon dont ils exercent le pouvoir local.
Ce travail nous permet de constater que ce parti, et ses satellites comme la Ligue du Sud de Jacques Bompard, relèvent toujours du champ de l’extrême droite. Ce que nous écrivons et qui leur déplait : le Ravi compte parmi les titres, comme Mediapart, régulièrement interdits d’accès aux conférences de presse et autres initiatives publiques de Marion Maréchal Le Pen. Trier les journalistes est une pratique qui ne correspond pas aux règles régissant les rapports entre les partis et la presse dans notre République. Cette censure est donc une autre preuve du caractère anti-Républicain du FN même sous sa version relookée « bleu-Marine ».
Le Crayon : – Pensez-vous que la montée du parti de Marine Le Pen soit un risque pour la liberté d’expression ?
Michel Gairaud : – Lorsqu’on cherche à museler la presse libre, il y a un souci. L’extrême droite s’inscrit dans une tradition politique, celle de la France du Maréchal Pétain, qui déteste le débat, le pluralisme des idées, la liberté d’expression, qui fantasme sur la restauration d’un ordre.
Le danger est réel d’autant plus que, particulièrement dans notre région, les succès électoraux du FN poussent une partie de la droite républicaine à surenchérir sur les mêmes thématiques en espérant séduire à nouveau son électorat. C’est un piège car, à l’inverse, cela contribue à banaliser le FN en le légitimant…
Et n’oubliez pas : « on n’achète pas un journal libre, on le finance » ! Abonnez-vous à la presse pas pareille régionale. En ce moment, une offre découverte à 20 euros (6 numéros) :
Propos recueillis par Alexandre FAURE
Remerciements à Babouse, Fathy Bourayou, Charmag, Coco, Eric Ferrier, Khalid Gueddar, Luz, Moix, Trax, Yacine, Yakana, Ysope.
Hommage à Cabu, Charb.
* Exposition itinérante prévue pour le printemps 2017. Cette exposition est organisée en partenariat avec France-Cartoons (Association de dessinateurs de presse francophones), ex FECO, le F.I.D.E.P (Festival International du dessin de Presse, de la Caricature et de la Satire de l’Estoque), la Coordination Nationale des Collectifs Citoyens qui se sont créés dans les diverses villes qui ont été conquises par le FN ( le Rassemblement Citoyen de Beaucaire à Beaucaire, Place Publique à Cogolin, Forum Républicain à Fréjus, l’Université Populaire (l’UPOP) de la Fensch à Hayange, le CRIC – Levier d’actions citoyennes de Mantes La Ville…) et l’association S.O.S. Racisme.
Contact : alexandre.faure@lecrayon.net
AUTRES ARTICLES CONCERNANT L’EXPOSITION « LE FN AU BOUT DU CRAYON : CARICATURES, DESSINS DE PRESSE ET LIBERTÉ D’EXPRESSION. »
– d’Alexandre Faure : L’Exposition « Le F.N. au bout du Crayon », Exposition itinérante sur les « terres » du F.N. : calendrier prévisionnel.
– d’Alexandre Faure : Libres paroles : Le F.N. au bout du crayon du caricaturiste Jiho.
– d’Alexandre Faure : Libres paroles : Le F.N. au bout du crayon du caricaturiste Placide.
– d’Alexandre Faure : La revue Dada partenaire du crayon.
– d’Alexandre Faure : Puget-Sur-Argens : Au bout du crayon… la liberté.
– d’Alexandre Faure : L’exposition « Le FN au bout du crayon » débarque à Mantes-La-Ville.
– d’Alexandre Faure : Le Luc nouvelle étape de notre exposition « Le F.N. au bout du crayon » : Droit de réponse.
– d’Heliane Bernard : Cogolin, le FN et le crayon
– d’Alexandre Faure : L’Exposition « Le F.N. au bout du Crayon » : « Caricatures, dessin de presse et liberté d’expression » Une exposition itinérante pour 2017″.
– de Francis José-Maria : L’Exposition « Le F.N. au bout du Crayon », « La Coordination Nationale des Collectifs Citoyens s’engage au côté du Crayon. »
– de Mireille Lando (Présidente du FIDEP) et Fathy Bourayou (Fondateur et directeur artistique du FIDEP), L’exposition «Le F.N. au bout du Crayon » : « Le FIDEP s’engage au côté du Crayon. »
– de Pierre Ballouhey : L’Exposition « Le F.N. au bout du Crayon » : « Pierre Ballouhey Président de France Cartoons s’engage au côté du Crayon. »
– De Michel Gairaud, « Le journal Le Ravi partenaire de l’exposition « Le F.N. au bout du Crayon »
Autre partenaire média de l’exposition : Dada, La première revue d’art
Dada, Revue d’art mensuelle créée pour les enfants en 1991 par H. Bernard et Ch.-A. Faure, présente les artistes, les courants et les thèmes artistiques sous toutes leurs facettes des origines de l’art à nos jours. Publiée aujourd’hui par les éditions Arola, elle est dirigée par Antoine Ullmann et Christian Nobial. Avec plusieurs milliers d’écoles et de collèges parmi ses abonnés, Dada est une référence dans l’univers de l’éducation.
Dans le cadre de son partenariat avec l’exposition « Le F.N. au bout du Crayon : Caricatures, dessins de presse et liberté d’expression » elle consacrera un numéro à l’histoire de la caricature dont la parution est prévue pour juin 2017.