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Libres paroles : Fathy Bourayou

Libres paroles : Fathy Bourayou

Dessinateur et caricaturiste algérien passionné, combattant pour la laïcité, Fathy Bourayou s’est exilé à Marseille où il a créé à l’Estaque le Festival international de la caricature, du dessin de presse et de la satire. Le Crayon est allé à sa rencontre. Nous publions ici le fruit de cet entretien.

 

Le Crayon – Comment t’est venue cette passion pour le dessin ?

Fathy Bourayou – Ma passion pour le dessin… tout gamin, je faisais des croquis partout, sur la table de la cuisine, à la maison, je dessinais la robe de ma défunte mère pleine de jolies fleurs et de motifs floraux et berbères.  Au collège je dessinais mes héros tel que Blek le Roc, Zembla, le fantôme masqué… sans oublier Spirou et Pif gadget qui étaient vendus à l’époque en Algérie…
Au lycée à Alger, j’avais dessiné à poil la prof. de sciences, une jolie française, coopérante en Algérie… Un ami m’a dénoncé. Elle m’a alors convoqué dans son bureau, juste après le départ des autres copains de classe… Elle a regardé le dessin longuement, puis elle m’a regardé droit dans les yeux, et elle m’a dit alors toute émue : c’est très beau ton dessin, Fathy !…Je te donne un bon conseil alors, tu es fait pour les Beaux – Arts… Je t’aiderai, s’il le faut, pour que tu te présentes au concours d’entrée de l’ École des Beaux-arts d’Alger… l’année en cours, j’ai raté évidemment mon bac !!! Je me suis présenté au concours en octobre 1983… Sur environ 600 candidats, j’étais classé 4éme !!! Ensuite, j’ai suivi une formation complète à l’École des Beaux-Arts d’Alger….

Le Crayon – Quels étaient les journaux pour lesquels tu travaillais ? Et aujourd’hui ?

Fathy Bourayou – De 1989 à 1994, j’ai travaillé dans plusieurs journaux. En 1989, j’ai été actionnaire et fondateur du journal Le Jeune Indépendant… On n’avait pas de local. La rédaction se réunissait dans un bar à Alger. J’avais une page hebdomadaire intitulée  « Boulevard Fathy »… Puis, La Nation, grand quotidien national, avec les plus grands journalistes de l’époque… J’occupais la page 24 avec une rubrique « Coup de gueule ! »… Ce journal a été interdit depuis… Puis, un autre grand journal appartenant à Ait Ahmed… ensuite un autre qu’on a appelé : L’Indépendant…

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Pendant toute cette aventure journalistique, le pouvoir en place et le G.I.A. ( groupe islamiste armé) n’arrêtaient pas de me harceler à cause de mes dessins qui mettaient dans la même poubelle de l’histoire, le système militaire pourri et les criminels terroristes du G.I.A. Combien de fois, on m’a convoqué au fameux tribunal des délits de presse, délits montés de toute pièce, sans compter les convocations au commissariat de police pour un dessin qui n’avait pas plu aux généraux et au Président de la République algérienne !
Aujourd’hui, je travaille au Ravi, le mensuel satirique régional, à Med’In Marseille, une TV associative sur le net, au journal du Maghreb à Aix en Provence, et dans le journal de Richard Martin… le directeur du théâtre Toursky.

largeLe Crayon – Y a t-il une tradition du dessin d’humour en Algérie ?

Fathy Bourayou – Oui, on l’appelait jadis, l’humour à l’algérienne… L’humour faisait partie de la sociologie populaire algérienne… de la résistance à l’occupation militaire française. L’humour populaire se retrouvait dans la rue, dans les cafés, dans les quartiers dits populaires… le théâtre populaire ironisait dans la langue populaire afin de réveiller la conscience nationale.
Le dessin d’humour, lui, est arrivé plus tard… juste après l’indépendance en 1962, amené par le talentueux Slim…  C’était un humour sobre, pas du tout politique mais critiquant les travers de la société Algérienne. Slim dessinait dans le seul journal du parti unique le F.L.N., du pouvoir en place… Aucune critique politique n’était tolérée !!! Le pouvoir contrôlait de main de maitre les organes de presse sous ses ordres… Une vraie dictature  à l’algérienne !

Le Crayon – Tu as quitté l’Algérie pour venir vivre à Marseille. Peux-tu nous parler des circonstances qui ont accompagné cette décision ? Ton exil est-il définitif ?

Fathy Bourayou – En 1994, j’ai quitté l’Algérie pour venir vivre accidentellement à Marseille, ville qui ressemble étrangement à Alger, même lumière, même langage, même mer, même couleur de la mer, même parfums et odeurs… Les circonstances : après plusieurs menaces verbales, puis physiques, traumatisé par la perte de mes meilleurs amis, potes et collègues de mon journal, puis l’assassinat atroce en 1994 du directeur de l’École des Beaux-Arts d’Alger, Asselah Hocine, assassiné en même temps que son fils Rabah… Toutes les ambassades commençaient à fermer… les menaces, à être plus pressantes… J’avais alors 48 heures pour partir, sinon…
Je pense que mon exil est définitif.

largeLe Crayon – Qu’est ce que cela voulait dire alors être caricaturiste en Algérie ?

Fathy Bourayou – Etre caricaturiste en Algérie était un métier à haut risque… C’était un métier sans assurance… Coincé entre la censure officielle, la menace intégriste, et surtout le plus abject : l’auto – censure. Je trouve que des caricaturistes algériens avaient plus de courage que les dessinateurs français d’aujourd’hui…
Etre caricaturiste en Algérie, c’est prendre beaucoup de risques…  Sincèrement, je pense qu’en Algérie, j’avais plus de force, plus de mordant, plus d’agressivité qu’en France… Aujourd’hui en France, je trouve que l’insolence, la provocation ont atteint un degré de passivité très latent… On ne peut pas rire de tout!
Aujourd’hui, j’ai perdu cette force…je dessine dans un confort dangereux comme la plupart des dessinateurs français, je crois.

Le Crayon – Es-tu resté en contact avec des caricaturistes travaillant en Algérie ?

Fathy Bourayou – Oui, je suis en contact permanent avec les dessinateurs algériens, la preuve, chaque année, j’invite un jeune talent algérien qui marque la caricature algérienne.

Le Crayon – Ces dernières années la place dévolue au dessin de presse dans la presse algérienne a–t-elle évoluée ?

Fathy Bourayou – Oui, beaucoup. Je suis le 1er caricaturiste algérien à avoir politisé l’actualité algérienne… Déjà, en 1989, au n° 4 du journal Le Jeune Indépendant, j’avais fait la UNE sur un sujet très tabou, la torture en Algérie, suite aux émeutes de la jeunesse algérienne en octobre 1988…  L’armée algérienne avait fait plus de 500 morts… Le numéro a été interdit !
Puis, y’avait Dilem avec un graphisme proche du mien. On était ensemble à l’École des Beaux-Arts d’Alger vers le début des années 90… Après y’a eu le HIC, Lounis, et Labter aujourd’hui… C’est ce qu’on appelle l’École de la caricature algérienne.
Je pense que la caricature algérienne évolue dans le mauvais sens, et cela pour des raisons simplement économiques…un dessinateur, à cause d’une caricature peut précipiter la fermeture de son organe de presse, et mettre au chômage plusieurs familles… Alors, le directeur du journal joue souvent le rôle de censeur.

largeLe Crayon –  Comment t’est venue l’idée de créer le Festival international de la caricature, du dessin de presse et de la satire de l’Estaque, à Marseille ?

Fathy Bourayou – D’abord pour des raisons géographiques. Le site d’abord. L’Estaque est un village loin et proche de Marseille. C’est un village chaleureux, paisible, de pêcheurs où le Ricard et la pétanque cohabitent dans une ambiance de village provençal… historiques aussi,  Cézanne et les peintres impressionnistes, patrimoniales, les anciennes usines de tuilerie… l’apport des immigrés kabyles et Chaouis, Espagnols, Portugais et Gitans…  artistiques enfin: Robert Guédiguian, Parrain du Festival est natif de l’Estaque et il y plante le décor de ses films.
La mer Méditerranée, la lumière, la même couleur bleue, la même odeur, qui me rappellent Alger… Cette mer que j’ai traversée et qui unit les deux rives. Cette mer de Paix. Cette mer qui a fait traverser des milliers et des milliers de migrants… Cette même mer qui engloutit des familles entières. Cette mer qui me sépare de ma patrie, l’Algérie, pays où le deuil et les crimes terroristes marquent le quotidien… L’autre rive, où j’ai laissé ma famille, mes proches, mes amis que j’ai enterrés un par un…
L’idée était de leur rendre hommage en créant ce Festival. Un Festival qui rassemble le partage, la générosité, les peuples et les cultures des deux rives… où le symbole de la liberté portait et porte un nom : le crayon…

Le Crayon – Le Festival, tel qu’il existe aujourd’hui, correspond-t-il à tes attentes, ou as-tu envie de le faire évoluer ?

Fathy Bourayou – Ce Festival répond d’abord aux attentes des citoyens. C’est un événement festif basé sur la générosité et le partage des citoyens et habitants de l’Estaque… D’ailleurs, les habitants de l’Estaque sont bénévoles pour le Festival. Ils accueillent et hébergent les dessinateurs étrangers… Ce Festival a réussi à rassembler toutes les énergies associatives, institutions, habitants et commerçants du village… C’est ce qui constitue le socle et la force du Festival.
Renforcer et bâtir une véritable passerelle d’échange entre les deux rives dans le domaine la liberté d’expression… Accueillir des dessinateurs de l’autre rive, qui sont menacés ou persécutés, est une priorité absolue pour moi.
Je souhaite en 2016, que le Festival devienne plus professionnel, qu’il s’ouvre à des partenariats avec le monde économique privé, tel que Ricard, déjà partenaire, ou la Savonnerie de Marseille et intègre aussi les Arts de la rue en plus du théâtre, patrimoine marseillais. On réfléchit aussi à mieux vendre l’image de l’Estaque, connue dans le monde entier à travers les toiles de Cézanne et les films de R. Guédiguian…

Le Crayon – Depuis les événements de janvier dernier, penses-tu avoir cédé à ce que l’on pourrait nommer une « censure préventive » ?

Fathy Bourayou – Dans quel but ??? Céder devant une attaque terroriste lâche et criminelle contre des dessinateurs qui font partie de l’école de la satire française, contre la liberté d’expression ? Tout dessinateur, à mon avis, ne doit pas céder à cette forme de censure…  La liberté d’expression a été atteinte par des balles, nous devons réagir par nos crayons, qui sont aussi des armes très dangereuses, et défendre cette liberté au quotidien… histoire de rendre hommage à nos martyrs tombés au champ de la liberté, le crayon à la main… pour qu’ils ne soient pas morts pour rien !
Depuis les événements de Charlie Hebdo, je dessine avec rage !!!

largeLe Crayon – Tu interviens régulièrement dans les écoles. Est-ce-que tu t’es trouvé lors de ces rencontres, confronté à une incompréhension de certains jeunes ? Ou confronté à la question de la représentation du prophète Mahomet ? Des élèves t’ont-ils reproché ta liberté de ton ?

Fathy Bourayou – Je suis intervenu  à plusieurs reprises dans les quartiers nord de Marseille, à savoir le collège Barnier, et dans les centres sociaux du Kallisté et de la Solidarité, et même à Septéme et au lycée Cézanne d’Aix en Provence… Incompréhension de certains jeunes ??? Je dirais OUI…
Surtout de la part des enfants et des jeunes issues de la communauté maghrébine… Ils me posent des questions comme : T’es dessinateur musulman, qu’est-ce que tu penses de Charlie ??? As-tu déjà dessiné le Prophète ??? Pourquoi on insulte le Prophète Mahomet ??? Pourquoi caricaturer le Prophète ??? C’est interdit par l’Islam, tu sais !!! On n’a pas le droit de caricaturer le Prophète !!!!
Personnellement, je comprends ces jeunes… Ils sont nés en France,  fréquentent l’école française… et malheureusement subissent aussi l’éducation communautariste et familiale qui ne contribue pas à l’ouverture d’esprit citoyen…
Je pense que l’éducation pour les enfants de la République est nécessaire. Savoir éduquer nos enfants, les faire accéder à la lecture de l’image, leur apprendre à l’analyser, à la critiquer selon les normes et les lois sémantiques… Histoire de la comprendre.. car, un enfant qui comprend mal une caricature ou un dessin réagira par la violence… C’était malheureusement, le cas de Charlie Hebdo !!! Je l’avais prévu pourtant !
J’ai fait venir un enfant au tableau, qui m’a posé la question suivante :
« Est ce que t’as déjà dessiné le Prophète ?
Je lui ai fait un dessin sur le tableau, représentant un personnage avec une grosse barbe !
Question suivante : « Est-ce que c’est le Prophète qui est représenté dans ce dessin d’après toi ?
Il m’a répondu : Oui, c’est le Prophète !
Je lui ai répondu : comment tu sais que c’est le Prophète ?
Il m’a dit : c’est mes parents !!!
Alors que sur terre, aucun Musulman n’a pu voir, ni accéder à la figuration du Prophète Mahomet. Aucun manuscrit religieux ne fait apparaitre l’image du Prophète à ce jour !!!
Ma Liberté de ton ? Effectivement beaucoup d’élèves m’ont reproché ma liberté de ton…
Aujourd’hui, je ne pense pas me séparer de cette liberté… pour la simple raison que je suis forgé par ce que j’ai enduré en Algérie… Cette liberté est une protection pour moi. Une protection, une sorte d’identité, pour me défendre et défendre le bien le plus précieux, qu’est la liberté d’expression…C’est aussi une valeur sure et nécessaire pour repousser les frontières de l’absurde et de la connerie humaine…

largeLe Crayon – Penses-tu que la tolérance face à la liberté d’expression a régressé ces dernières années ?

Fathy Bourayou – Oui, beaucoup.
La provocation est une opposition à l’ordre établi, elle est une rupture avec les conventions actuelles…la provocation prend tout son sens par les réactions qu’elle provoque…La liberté d’expression, pour qu’elle retrouve sa vitalité et sa splendeur doit être un manifeste contre la tolérance…Elle est dans son essence même intolérante, car elle doit provoquer !

Le Crayon – Pour conclure, je souhaiterais te poser encore trois questions. La première est relative à ton enfance. Te souviens-tu d’un fait, d’un évènement qui t’a révolté lorsque tu étais enfant ou adolescent ? Peux-tu nous en parler ?

Fathy Bourayou – Un fait m’a beaucoup marqué. J’avais à peu prés 14 ans… ma rue portait le nom de Jean Jaurès… Un matin, des employés de la mairie du quartier l’ont enlevé pour le remplacer par un autre nom d’un martyr inconnu de la révolution armée algérienne… C’est un événement qui m’a vraiment beaucoup marqué et révolté aussi !… je dormais plus !!! Un soir avec un autre copain du quartier, artiste sur les bords, on a enlevé la plaque qui portait le nom du révolutionnaire, et on a fabriqué une fausse plaque, et on a mis le nom de Jean Jaurès à la place… Les policiers sont venus en nombre pour enquêter sur ce changement bizarre de nom de rue !!!

Le Crayon – Quel serait le dessin satirique passé ou présent que tu aurais aimé signer ?

Fathy Bourayou – Le Gros dégueulasse de Reiser !!! C’est vraiment le personnage typique de la société passée et présente… Des dégueulasses, y’en a plein à la t.v. publique, et surtout qui gèrent la destinée de notre nation…

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Le Crayon – Enfin, y a-t-il un texte ou un poème que tu aimes particulièrement et dont nous pourrions reproduire un extrait ?

Fathy Bourayou – Une phrase de Siné :  » J’aime l’humour saignant, violent, agressif, provocateur. Je crois qu’il faut secouer les gens. Un dessin drôle, s’il n’est pas violent, ne m’amuse pas ! »

Entretien réalisé par Alexandre FAURE

Voir aussi sur notre site le mini-documentaire « Le Choix des armes » sur Fathy Bourayou réalisé en janvier 2016 par Géraud Truel, dans le cadre des infracourts de France 2 et en association avec Le Crayon.

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