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Libres paroles : Il était une fois Samya Arabi

Libres paroles : Il était une fois Samya Arabi

Samya Arabi dont les parents sont venus d’Algérie en 1960 est parfaitement à l’aise avec ses deux cultures, celle de ses origines familiales et celle du pays où elle est née, la France !

 

« UNE RENCONTRE C’EST TOUJOURS INTÉRESSANT » ME DIT-ELLE.

largeSamya Arabi possède plusieurs cordes à son arc, elle s’investit bénévolement  dans le monde associatif, en participant à l’alphabétisation d’adultes. Elle est aussi l’auteure de plusieurs livres, dont le plus récent Amour, Croire et Bon Thé, paru chez Bookelis est inspiré de la comédie musicale La découverte de Damaka Vhedarmi et de Cobito Rableran de Béatrice Balguerie et Emmanuel Lefevre. Son action est le reflet de cette double culture et de « ses expériences de vie » qui l’amènent à intervenir  dans les écoles ou lors d’évènements tragiques : Après l’assassinat des dessinateurs de Charlie Hebdo, elle avait lu publiquement sa lettre ouverte. Elle souhaite contribuer à l’émergence d’un véritable vivre ensemble où les religions, les postures intellectuelles cessent de s’opposer. La foi est au cœur de sa démarche.  A ses yeux, nos différences ne peuvent constituer un motif valable pour justifier la violence dont notre monde est porteur. Au contraire, cette diversité est à envisager comme l’expression multiple du lien indéfectible qui unit tous les individus dans la mesure ou nous participons tous d’une seule et même Humanité.

Le Crayon – Lors de la journée dédiée aux droits des femmes,  un article vous concernant est paru dans Var Matin. Ce n’était pas la première fois que ce journal titrait sur vous. Vous avez aussi été décorée de la médaille de la ville de Cogolin. Vous êtes une femme engagée, pouvez-vous nous dire ce que le mot  engagement signifie pour vous ?

Samya Arabi – Engagement, je ne sais pas si je suis engagée … Je crois aux valeurs que la vie m’a inculqué : l’amour dans son universalité, la fraternité, la solidarité,  la bienveillance, la tolérance, le respect de chacun. Je refuse le communautarisme. La diversité culturelle semée sur terre est porteuse de richesses. Lors de discutions avec diverses personnes ces mots rejaillissent et le désir du « vrai bien vivre ensemble » s’expriment malgré moi.

Le Crayon – Malgré vous ? Vous pouvez préciser ?

Samya Arabi – Chaque rencontre est l’occasion d’échanges et ces sujets de conversation s’invitent bien souvent tout seuls. Lors de discutions on s’aperçoit que l’on prône les mêmes valeurs. Je crois en la bonté dans sa diversité surement parce que certaines de mes rencontres extraites des communautés de la terre m’ont nourrie  et peut être aussi que le formatage éducatif de mon enfance me guide encore à vouloir voir d’abord le beau chez l’humain. Mais je pense qu’il est de notre devoir d’agir pour le monde que l’on veut, pour demain, pour nous, mais aussi pour les enfants de demain, aussi petit que l’on se ressente, chacun peu ramener son petit cailloux pour construire l’édifice de la paix .

largeLe Crayon – Parlons maintenant de vos actions et prises de parole dans la société. Comment en êtes vous arrivée à prendre la parole publiquement lors des assassinats des dessinateurs de Charlie Hebdo en janvier 2015 ?
Samya Arabi – Je me suis dis dans les premières minutes après les attentats, si le mot islamisme revient, je parlerai. Je ne savais pas encore ce que j’allai dire, mais j’ai appelé Var Matin pour leur dire que si l’attentat était du à des extrémistes  je voulais m’exprimer à visage découvert ! C’était plus fort que moi !
Il se trouve que DAESH a revendiqué les attentats… Je bouillonnais, d’incompréhension, de consternation et de colère,  alors j’ai écrit une lettre ouverte.  Var Matin ne m’a pas recontactée tout de suite, donc cette lettre je l’ai écrite avant tout pour moi. Puis, une amie a dit à quelqu’un de Radio Energie que j’avais écrit un texte. On m’a appelée puis on m’a enregistrée lisant cette lettre et diffusé cette lecture sur les ondes radio. Après cela Var Matin l’a publiée. Je me suis retrouvée place de la Mairie à lire ce texte en hommage aux victimes. Cela  a eu de l’impact sur les gens, car qu’ils soient d’Europe ou du Maghreb, les gens ont besoin d’entendre que le musulman dans la réelle pratique de sa religion est tolérant, qu’il  est capable d’amour. On voit peu de gens agir, sauf peut-être pour dire de ne pas faire d’amalgame,  alors ils ont été heureux d’entendre mes mots car lorsque je m’exprime ce n’est pas en premier en tant que musulmane mais parce que dans ces évènements c’est mon humanité qui est atteinte ! La religion c’est une option que l’on prend dans la vie. Avant tout nous sommes des humains ! Aucune cause ne peut justifier qu’on  assassine.  Je n’entends rien d’autre que la souffrance et les répercussions sur la vie des hommes, des femmes et des enfants qui sont touchés  par ces actes. J’entends le malheur qui frappe leur vie et je ne peux l’accepter.

Le Crayon – Vous prenez la parole en tant qu’Humain, en tant que Femme, et en tant que Musulmane, vous avez donc un discours universel ou chacun peut se retrouver ?

Samya Arabi – Oui, j’ai grandi dans une famille musulmane, mais ce n’est pas la Religion qui dicte ma vie, c’est ma vie qui m’a emmenée à la foi.  C’est l’humanité que je ressens en moi, qui trouve dans les textes sacrés un écho et conforte cette foi que j’ai en moi, l’amour universel que je ressens. J’ai une liberté d’aimer encore plus grande qui m’empêche de me révolter ! Dans certains versets, on retrouve cette idée que Dieu lui-même a construit le monde avec sa diversité pour que l’on puisse apprendre les uns des autres, y compris des non croyants ! Il faut accepter cette diversité dont le dénominateur commun est le cœur !

Le Crayon – Lors des attentats de Charlie Hebdo vous avez ressenti de la colère mais cela n’a  pas remis en question votre foi, comment jugez vous de tels actes ?

Samya Arabi – Je ne les explique pas car expliquer c’est comprendre et je ne comprends pas. Quand je prends la parole, je ne le fais pas au nom de l’islam, je ne prône  rien. Si c’était des chrétiens qui avaient commis de tels actes, j’aurais pris la parole aussi ! Ce n’est pas parce qu’on a été formaté dans une religion qu’on devient intégriste ! La bonté se propage dans tout homme indépendamment de sa culture religieuse. Je ne combats pas pour ma religion, certes j’appartiens à la religion musulmane, mais au-delà de ça, j’appartiens à l’humanité !  Etre croyant, c’est croire en la diversité voulue par Dieu lui-même, et aucune religion n’est supérieure à l’autre ! Face aux évènements on ne peut se diviser religieusement, la religion, comme son nom l’indique c’est ce qui relie et non ce qui sépare !
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Le Crayon – Comment, selon vous, pouvons nous agir face à ce genre d’évènements, avant-hier Bruxelles, hier l’Irak… ? Y a-t-il un moyen pour faire en sorte que de tels évènements ne se reproduisent plus jamais ?

Samya Arabi – Je n’ai pas de solution, et je ne possède ni le pouvoir ni les mots pour que cessent les guerres menées par DAESH. Mais aucune crise politique ou économique ou autre ne peut justifier que l’on assassine des enfants, des femmes, des hommes.  Certes les évènements du passé, la colonisation par exemple, ont des effets dans notre présent et notre futur, mais cela ne justifie en rien que l’on commette des meurtres. Pour moi, on peut quand même agir dans notre environnement proche, améliorer nos relations avec notre entourage, nos voisins, en mettant en pratique  les valeurs universelles…Il faut agir autour de soi en premier.

Le Crayon – Avez-vous aujourd’hui des projets pour que vos paroles de paix, de fraternité universelle puissent être entendues, ne serait-ce qu’à Cogolin ?

Samya Arabi – J’ai foi en la vie et dans les rencontres qui me permettront de continuer à parler en faveur de l’ouverture aux autres.  Hier, un jeune homme est venu sur mon lieu de travail et au moment de partir, il est venu me voir pour me remercier de ce que je disais ou de ce que j’écrivais, il avait vu le reportage sur France 3 me concernant. Cela m’a beaucoup touchée de la part d’un jeune, car je pense aussi que cette jeunesse est enfermée dans le silence.

Le Crayon – Que pourrait- on faire selon vous, justement, pour sortir la jeunesse de ce silence ?

SamyaArabi – La liberté de parole est très importante, et pour ma part je souhaiterais continuer à intervenir dans les écoles. Dans les cours de récréation beaucoup de paroles dérangeantes sont échangées…en les entendant, des enseignants ont souhaité que j’intervienne afin que les enfants puissent entendre un discours sur l’Islam autre que celui qui l’assimile  aux guerres, attentats, DAESH, bombes,  mort, intégrisme, islamisme. Dans l’esprit de jeunes enfants qui ne connaissent pas l’Islam et à cause des discours que véhiculent les médias, le mot islam est associé à ennemi. Alors, après nos échanges en classe, ils se rendent bien compte que je ne suis pas une poseuse de bombe et pourtant je suis musulmane. Le fait de côtoyer quelqu’un comme moi les rassure, ils se disent : « ben, oui, j’ai raison, ils ne sont pas tous des terroristes ». Petit à petit les clichés, les préjugés disparaissent. Cela fait cinq ans que je fais cela. Bien avant les attentats, l’école de l’Assomption m’avait demandée d’intervenir dans le cadre de l’enseignement des religions en classe de 4ème, mais aujourd’hui, cette démarche prend encore plus de sens.

Le Crayon – Pensez-vous que votre discours puisse être entendu par ceux qui ne croient pas, les athées, les agnostiques ?

Samya Arabi – Ce n’est pas parce que l’on ne croit pas en Dieu que l’on rejette tous les discours religieux. D’ailleurs dans le Coran on trouve cette pensée selon laquelle si Dieu l’avait voulu il nous aurait fait tous croyants… Mon entourage est diversifié à l’image du monde, mes relations avec autrui ne sont pas fondées sur la religion, les messages du cœur ont une profonde et bien noble valeur : ils sont universels.

Le Crayon – Que pensez- vous des dessins qui représentent Dieu, des caricatures ?

Samya Arabi – Pour moi, ce n’est pas Dieu qui a été dessiné, nul ne connait son visage ! Je conçois que l’on soit blessé par une caricature, je conçois que ça dérange et heurte certaines sensibilités car les caricatures parfois ne mettent pas en valeur les religions, même si c’est de l’humour, c’est sarcastique, c’est piquant, je comprends l’agacement car finalement le but du dessin c’est de déranger,  mais je ne conçois pas que l’on tue pour un dessin !

Le Crayon – Quelle place accordez vous à l’humour,  est-ce qu’il pourrait être le lieu où croyants et non croyants pourraient se rejoindre ?

Samya Arabi – L’humour est important, mais aujourd’hui vu le contexte… les esprits de certains sont chauds… on ne peut imaginer, si l’on touche au sacré qu’il n’y aura aucune conséquence…

Le Crayon – La notion de sacré, chez le non croyant, ne signifie peut-être pas la même chose ! On est face à deux conceptions différentes du monde, deux systèmes de valeurs différents…

Samya Arabi – Oui, je me rends compte que les caricatures sont là pour choquer ! Mais il ne faut pas oublier que cela fait des siècles que des personnes ont été formatées , que le monde a engendré des fous et il n’est pas bon de leur donner de fausses raisons d’agir…!

Le Crayon – Les dessinateurs auraient leur part de responsabilité en n’ayant pas tenu compte de l’existence des fous ?

Samya Arabi – Non, je n’entends pas les choses comme cela. Je n’adhère pas à ces propos selon lesquels ils auraient cherché les ennuis… Tous ces individus tués sont comme mes frères et mes sœurs. Lors des attentats je me suis sentie en deuil, rien ne justifie tout ce sang, ces traumatismes. Qui sont- ils ceux qui se donnent le pouvoir de tuer ! Un verset de Coran dit : « Qui a tué un homme sera considéré comme avoir tué la terre entière ».  Les dessinateurs ont le pouvoir du crayon, mais on reste libre de regarder ou pas ! En ce sens je dis que je ne suis pas Charlie car je ne prends pas mon stylo pour parler mal du pape, des juifs ou autres … tout simplement parce que je ne peux pas le faire, j’ai un trop grand respect des religions, ma conscience m’appelle à tenter d’unifier. L’homme a été crée libre d’écrire sa vie jusqu’à sa mort.

Le Crayon –  Justement… l’héroïne de votre récit, Damaka, décide de partir en voyage pour ne pas avoir à choisir entre l’amour d’un père et celui de l’homme dont elle est amoureuse. On dit souvent que devenir adulte, c’est choisir car choisir, c’est expérimenter la liberté, qu’en pensez-vous?

Samya Arabi – Le parcours de l’héroïne du roman  répond un peu à cette question car justement, Damaka fait  un choix, celui de partir pour tenter d’échapper à  l’oppression familiale et ne pas être amenée à  prendre une décision en étant soumise à la pression paternelle. C’est en faisant le choix du voyage solitaire qu’elle sera pour la première fois aux commandes de sa propre vie. Libre de ses  destinations, son cheminement sera rempli de belles rencontres qui la guideront aux portes de  l’émancipation. C’est grâce à ce parcours qu’elle découvrira l’adulte qu’elle est devenue et qu’elle  expérimentera la liberté de penser par elle-même,  et ne plus  être dans la peur paralysante de perdre l’amour des siens en cas de désaccord. Je rajouterai cette  phrase qui résonne en moi : « De guidance en providence, c’est par les chemins de l’enfance que grandissent les êtres, mais c’est par la prise de conscience et d’éveil que nos propres destins se réalisent, qu’ils deviennent libres de réaliser leur propre destin ».
Le Crayon – Pour finir, parlons de choses un peu plus légères, dans votre quotidien quels auteurs  vous accompagnent ? Y a t-il  une ou plusieurs figures tutélaires dans le monde des arts ou de la spiritualité qui vous influencent ?

Samya Arabi – J’ai rencontré le père Pédro qui fait plein de belles choses à Madagascar,  la vie de sœur Emmanuelle, je lis Gandhi, il dit d’ailleurs : «  Qui est au cœur de sa religion, est au cœur de toutes les religions ». J’aime lire Paulo Coelho comme tout le monde, Marc Levy dont j’aime particulièrement le livre intitulé les enfants de la liberté, Bernard Werber, Anna Gavalda. Et puis je garde une très bonne relation avec mes anciens professeurs qui m’ont toujours aidée dans ma scolarité et avec lesquels, encore aujourd’hui, il m’arrive d’échanger.

Entretien réalisé par Valérie Direz

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TEXTE DE LA LETTRE OUVERTE DE JANVIER 2015

Oui, je suis musulmane et la spiritualité qui m’entoure depuis le berceau m’a insufflé l’amour, la tolérance, la liberté le lâcher prise face aux critiques et aux préjugés et non un esprit de vengeance dictée par la haine qui vient de courant religieux extrêmes. Je compatis à l’immense peine ressentie par les familles, l’entourage des victimes de ces attentats monstrueux. Je ne décolère pas, il n’y a pas de religion qui prône la mort d’un être humain, Il n appartient à aucun Homme de dicter une ligne spirituelle au nom de ses propres croyances. Je suis profondément triste et voudrais que l’on soit fier de notre humanité dans sa diversité, ces fous, soit disant de Dieu, représentent pour moi ce qu’il y a de pire chez l’homme. Ma peine est grande mais pas aussi grande que celle des familles endeuillées. Comprendre que l’amour en être humain n’a pas de frontières et quand un être a de l’amour dans le cœur, il souffre quand son prochain est lâchement tué, peu importe sa croyance ou la croyance de l’autre. Un souffle de vie éteint par la main de l’homme met encore plus en souffrance des milliers d’hommes… et aujourd’hui je suis meurtrie et je retiens ce verset qui résonne comme un écho dans mon cerveau : »Qui a tué un homme sera considéré comme avoir tué la terre entière », en toute humanité de ses vies trot tôt parties je me sens proches, ma révolte intérieure est immense quand je pense aux familles, aux amis, à l’entourage de toutes les victimes de ces attentats. Louanges et prières de toutes confessions en leurs Noms.
Bien cordialement, Samya Arabi.

À ÉCOUTER :

un extrait de Amour, Croire et Bon Thé, la comédie musicale de Béatrice Balguerie et Emmanuel Lefevre :

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